Les Touamotu se trouvent à l’est des îles de la Société. Elles sont constituées de 77 atolls. Beaucoup sont très isolés des îles principales, parfois même déserts. Si un grand nombre de ces îles est privé, beaucoup d’entre elles restant fort heureusement encore auc mains des polynésiens. Ce vaste ensemble insulaire très dispersé (allant de Mataiva au nord-ouest aux Gambier au sud-est) s’étend sur une longueur de 1 762 km.

Jeudi 3 mai, nous arrivons à l’aube à Hao, nous sommes à l’étale pour emprunter la passe à Marée haute, le courant file à 8 nds , quelques vagues déferlent sur le récif et nous apercevons beaucoup de mascaret.

Les passes aux Touamotu peuvent être parfois difficile à prendre, mais cette première expérience est réussie,  nous devons nous adapter à ces nouvelles conditions de naviguation.

Nous approchons du village et apercevons un voilier au mouillage, une annexe vient à notre rencontre…Quel belle surprise c’est Charlotte et Pierre.

Autour d’un café, nous racontons nos misères de bome cassée…et à ce mment précis Pierre nous dit ‘mais c’est rien les amis…j’ai une bome aux Gambiers, je vous l’offre et si vous aviez cassé le mât et bien j’en ai un aussi . Soulagés, nous appelons Paprika encore sur les Gambiers qui récupèrera la bôme à Taravai, celle-ci nous sera apporté aux Touamotu à Fakarava. (elle transitera par les Marquises car Manu accueil sa famille à Hiva Oa. Encore une fois, quel belle solidarité les amis voileux…

Lors de notre traversée nous avons pêché 4 thons jaunes soit 45 kgs de poisson nous en donnerons à Charlotte et Pierre puis vendrons 13 kg à la petite épicerie du coin. Cela nous payera une petite partie du gazol.

La visite d’Hao commence par la rencontre de Hipou, un homme fort sympatique qui se joint à nous pour la visite du village. Comme tous les Polynésiens, la gentillesse est de rigueur, il nous invite à faire un peu d’eau et nous pourrons faire quelques lessives chez lui. Pour le remercier, nous lui apportons un sac cabas remplit de pamplemousses et de citrons… Nous avons fait des heureux car à Hao seul les noix de coco sont présentes.

En passant par la petite épicerie, nous sympathisons avec la gérante et ramènerons également des pamplemousses. Pour nous remercier iles nous offre à boire puis une jolie raie en coquillage, nous sommes comblés.

Nous saluerons les gendarmes ou nous nous présentons par courtoisie. C’est la fête sur Hao…nous sommes au 2eme tour des élections territorial et Fritch est passée à la grande joie des résidants.

Mardi 8 mai, le départ est imminent pour l’atol d’Amanu, nous allons saluer nos amis et commençons par Hipou qui sortira sa guitare pour des adieux en musique, chants et danses Polynésiens.Quels bons moments en leurs compagnie. Un petit tour à l’épicerie chez Yvan et sa femme qui nous couronne d’un gros collier de coquillage. Nous sommes tellement gâtés à Hao que nous en avons oublié notre bome cassée.

Amanu est à 15 mn et nous mettrons plus de 7h pour les parcourrir, la passe est un peu plus musclée car elle est très étroite, nous nous engageons et constatons que nous faisons du sur place voir un recul tellement le courant sortant est fort. Demi tour et une attente de 30 mn devant la passe, on s’engage à nouveau en serrant le récif, ca y est en avance à 1.5 nds Ouf on est rentrés.

Amanu compte environ 100 habitants, situé à 19 km au nord de Hao, l’île la plus proche c’est un atoll de forme ovale de 32 km de longueur et 10 km de largeur pour une surface de terres émergées de 9,6 km2. L’atoll aurait été possiblement l’un des premiers de Polynésie à avoir été découvert par les Européens. Son lagon fait 240 km2 et est accessible par une double passe située à l’ouest de l’atoll.

C’est assez paisible et petit. Nous irons pêcher avec les locaux dans la passe chaque soir à 16h30 sur un petit muret face à la passe, attention…technique périlleuse…Tu lances ta ligne (mitraillette) et tu moulines énergiquement si tu as un petit poisson accroché car les requins pointe noirs, blanches de 2m sont au rendez-vous pour leurs repas, ils sont malins et faignants ils attendent que tu pêches à leur place.

La passe est magnifique, on aperçoit 4 raies aigle ainsi que des gros poulpes et des poissons perroquets.

Comme le monde est petit nous ferons la connaissance de Bertrant et Lucie, le papa de Rémy (voir notre article aux Gambiers à Akamaru).

On partagera quelques citrons et pamplemousses et un dernier apéritif avant de partir à Raroia ou nous pêcherons 1 bonite de 15 kg.

Arrivée à Raroia le 11 mai, des centaines d’oiseaux volent au dessus de l’eau formant une tâche marron, nous serons également accompagné jusqu’à la passe par des grands dauphins communs…Et oui ils nous montrent le chemin.

Raroia est un atol sauvage et sa principale activité « les fermes perlières)

Nous sommes accueillis par 2 charmantes femmes à qui on ofrirea 4 kgs de bonite, nous recevrons en échange quelques citrons et quelques perles.

13 Mai, il ne faut pas trop tarder car nos amis Gilles et Valérie arrivent bientôt à Fakarava et nous les accueillerons durant 3 semaines à Bord.